mardi 27 juin 2017

Viktor Lazlo : She's back in studio for "Woman" her new album Part.2


  

En studio avec Viktor, comme si vous y étiez...
... grâce à la Tv Belge qui a réalisé un superbe reportage encore disponible en replay.
Elle y parle du nouvel album "Woman" (sortie prévue le en octobre prochain)  et ... d'un nouveau roman... (à suivre donc)















Retrouvez également ci-après , Michel Bisceglia aux commandes du   studio Crescendo pour la post-production supplémentaire de l'album.
Michel travaille aussi sur Paris avec des musiciens parisiens et aussi avec Werner Lauscher et le batteur Marc Lehan pour leur célèbre jazz trio.
Le reportage TV nous présente aussi Pino Guarraci ,Marc Vliegen Mcfly Mastering au  mixage du studio Crescendo. Une bien belle équipe !

Une tendre amitié et une complicité artistique qui les lient depuis longtemps maintenant.
 
LE site officiel de PROVA RECORDS (ici)  où l'on peut retrouver les disques de Michel Bisceglia  (dont son 20 years recordings (ici)) mais aussi Buscemi, Nicolas Kummert et d'autres artistes incontournables du jazz.

Et enfin la page youtube de PROVA RECORDS (clic)

vendredi 23 juin 2017

Viktor Lazlo : She's back in studio for "Woman" her new album Part. 1


Woman , le nouvel album de Viktor Lazlo est donc attendu pour le mois d'octobre. Retrouvez ci-après quelques instants choisis de l'enregistrement de ce nouvel opus dont sont extraits les singles : "Promised Land" , "Lola & Jim" , et enfin "Breathless - feat. Marlon Moore. 

Ici, a gauche dans les célèbres studio ICP. 
A droite sur la photo "Shameboy"/ Luuk Cox (le célèbre compositeur, producteur multi-instrumentaliste  hollandais) qui mixe l'album.


Complicité, amitié et "work together", Viktor retrouve avec bonheur le chemin des studios et ses amis musiciens dont Werner Lauscher, Olivier Louvel, et Marc Léhan, David Linx pour n'en siter que quelques uns...


 
David brother" Linx , enregistrement des choeurs

    Le piano de Michel Bisceglia :
 
Ci-dessus, Michel Bisceglia à la production

Mixage... Michel et Viktor en séance de post-production

Werner Lauscher à la contre basse bien sur !
 

Olivier Louvel, qui a enfin retrouvé ...sa guitare :)

Le grand Marc Lehan aux percussions

 Les 3 premiers singles

 Media promo pour "Lola and Jim"  

jeudi 22 juin 2017

Fred Astaire : quand "Danse rime avec élégance"...



Il y à trente 30 aujourd'hui s'éteignait Fred Astaire, le danseur qui a donné ses lettres de noblesse à la comédie musicale des années 40 et 50. 
Pour lui rendre un hommage, le blog s'est inspiré du titre "Tell Me Pourquoi pas", que Viktor a enregistré pour son 3ème album  : "Hot & Soul" (version internationale) / "Club Désert" (version française) / cf discographie ; pour un pas de danse chic et délicat. 

 

BIOGRAPHIE FRED ASTAIRE -
Extrait de l'Atlas des Stars d'Hollywood "Les acteurs de l'âge d'or"

De Balanchine à Barychnikov, les plus grands danseurs du monde ont salué le génie de Fred Astaire. Grâce à lui, la comédie musicale américaine a atteint des sommets. Avec un « simple » numéro de claquettes, il personnifiait à l’écran une idée supérieure de l’élégance humaine, au physique comme au moral.
Au sommet de sa gloire, Fred Astaire recevait quelques 70 000 lettres d’admiratrices chaque mois. Lui qui a tenu dans ses bras les plus belles femmes d’Hollywood, Ginger Rogers, Cyd Charisse, Leslie Caron, Audrey Hepburn, Judy Garland…
Là où Gene Kelly se distingue par sa danse athlétique, Astaire est davantage aérien, tout en décontraction. Tellement aérien qu'on se demande si ces pieds touchent toujours le sol. Ce style relâché et "à la cool" était le fruit d'heures d'entraînement, car oui, Fred Astaire était un infatigable travailleur, ne disait-il pas que "la danse est un travail de sueur". Indéniablement, il restera à jamais le roi des claquettes et de l'American smooth. Son style inspirera notamment Michaël Jackson (Smooth Criminal est d'ailleurs inspiré du film Band Wagon).Lui que Gene Kelly surnommait "le béni des Dieux" , restera donc sans égal et son style, éternel.



"Tell me pourquoi pas"  de David Linx / Nicolas Fiszman

lundi 12 juin 2017

Viktor Lazlo chante Christopher Cross



Retour sur l'une des meilleures chansons de Viktor Lazlo dans les années 80 ; et l'objet culte et rarissime "Almost Touch the Stars" ; titre écrit et composé par Christopher Cross, le magicien-musicien west coast californien.
Commençons par la saga de Christopher Cross, guitariste et compositeur hors pair.

En 1980, Christopher Cross entamait sa carrière de la meilleure des façons : après un premier album récompensé par 5 Grammy Awards, c'est un Oscar qu'il décrochait à Hollywood. Personne n'a oublié la pureté de sa voix sur des succès comme "Ride like the wind", "Sailing" ou encore "Arthur's theme"  (Best That You Can Do), extraite de la bande originale du film Arthur (composée par Burt Bacharach) de Steve Gordon avec Liza Minelli, qui est récompensée par l'Oscar de la meilleure chanson originale.

Le vrai nom de Christopher Cross, c'est Christopher Charles Geppert. Fils d'un médecin militaire, il est né le 3 mai 1951 à San Antonio, au Texas. Il est encore très jeune quand  il se met à la musique. "J'ai commencé à jouer de la batterie à l'âge de dix ans. Au départ, j'aimais beaucoup le jazz, des gens comme Dave Brubeck, Miles Davies, Art Tatum et Oscar Peterson. Et puis vers quinze ans, je me suis mis à la guitare. Mes premières influences ont été Buddy Holly, les Everly Brothers et puis bien sûr, les groupes anglais, John Lennon et Paul McCartney. J'ai aussi été influencé par Brian Wilson pour l'écriture et par Carl Wilson pour le chant. Mais je crois que ma plus grande influence, c'est Joni Mitchell. J'ai toujours suivi sa carrière. J'aime aussi Randy Newman, Leonard Cohen, Bob Dylan, Tom Waits, tous les grands auteurs compositeurs, tous ceux dont tout le monde s'inspire."

En 1971, Christopher Cross est le chanteur-guitariste du groupe Flash, qui se fait un nom sur les scènes locales. Il reste avec eux pendant deux ans, mais leur musique n'a rien à voir avec celle qui le rendra célèbre.
"C'était au Texas, et on avait une petite réputation. A l'époque, dans les concerts, il y avait toujours un groupe local. Quand Led Zeppelin est venu lors de sa première tournée, il y avait Jethro Tull en première partie, et mon petit groupe au tout début du spectacle. On a également joué avec Steppenwolf, Deep Purple et Jefferson Airplane. Ça a été une grande chance pour moi. A l'époque, j'étais un fan de Frank Zappa et il m'a beaucoup influencé. Je faisais une musique aux mélodies bizarres, une sorte de pop rock étrange. Aucune des chansons de l'époque n'a survécu, mais partager la scène avec tous ces artistes et pouvoir les rencontrer à ces occasions, c'était fabuleux."

En 1973, Christopher quitte Flash pour se consacrer à la composition. Il rejoint ensuite un groupe qui se produit dans les clubs où il interprète les succès du hit-parade. Il lui arrive même de chanter du hard-rock, un style qu'il abandonne très vite. Il nous explique pourquoi. "Je n'avais plus de cheveux. J'ai eu des cheveux très longs, mais je les perdais. J'ai dû les couper. Plus sérieusement, c'est ma voix qui est la cause de tout ça. Si j'avais eu une voix comme Paul Rodgers ou Robert Plant, j'aurais pu continuer dans ce style, mais comme j'ai une voix plus claire, j'étais plus proche de Brian Wilson et de ce genre d'harmonies. 
Et puis, j'ai toujours aimé les sonorités de la Côte Ouest, plus que le blues ou la musique traditionnelle du Texas. C'est donc ma voix et la Côte Ouest qui ont dicté tout ça »

En 1975, Christopher Cross monte son propre groupe avec le clavier Rob Meurer, le bassiste Andy Salmon et le batteur Tommy Taylor. Mais il veut aller plus loin, dépasser ce stade de bon groupe local.
"Au Texas, je jouais dans les clubs avec mon groupe et j'enregistrais des maquettes que j'envoyais aux maisons de disques, surtout à Warner Brothers. ils m'ont répondu qu'ils aimaient bien ma voix, qu'elle était unique, parfaite pour la radio, et qu'ils voulaient me voir à Los Angeles. Quand je les ai rencontrés, ils m'ont dit qu'ils préféreraient que j'enregistre des chansons d'autres compositeurs, qui mettraient bien ma voix en valeur à la radio. Quand on a commencé à parler d'enregistrer, le producteur, Michael Omartian (qui aura produit plusieurs albums pour Donna Summer dont le fameux « She works hard for the Money » gros succès de 1983); leur a dit : 'Je crois que ces chansons sont très bonnes et qu'on devrait les enregistrer.' Il s'est vraiment battu pour que je puisse enregistrer mes propres chansons.
Dans mes maquettes, il y avait déjà 'Sailing'. On a donc enregistré l'album et le reste appartient à l'histoire. Mais j'ai dû envoyer quatre ou cinq séries de maquettes à Warner. Ça a pris du temps. Les premières en 1974 et j'ai signé seulement en 78."
Christopher Cross signe avec Warner Brothers en octobre 1978. C'est le producteur Michael Omartian qui dirige les sessions d'enregistrement de son premier album. Autour de Christopher et de son groupe, il a réuni la crème des musiciens californiens, notamment Michael McDonald, John David Souther, Don Henley et Nicolette Larson. Ce premier album paraît en janvier 1980. Ses caractéristiques sont une voix très pure et des compositions pop rock habiles et mélodiques. Il se classe N°6 dans les hit-parades où il s'installe pour deux années. 
 
En avril 1980, le single "Ride like the wind" est N°2 aux Etats-Unis. Ce titre, où l'on entend Michael McDonald dans les chœurs, est dédié à la mémoire de Lowell George. Lowell était le leader de Little Feat ; il est mort d'une crise cardiaque quelques mois plus tôt, en juin 1979.
 
"J'admirais Lowell, mais je ne le connaissais pas. Je devais le rencontrer le jour où on a enregistré la musique de 'Ride like the wind'. J'avais prévu d'aller le voir au Roxy où il se produisait en solo. On était donc en studio, et quelqu'un est arrivé et nous a appris qu'il venait de mourir. On était tous très émus et on a aussitôt décidé de lui dédier ce titre.
Le premier album de Christopher Cross est une réussite presque parfaite. Le deuxième single qui en est extrait, "Sailing", est N°1 aux Etats-Unis en août 1980. 
Christopher y raconte des souvenirs de vacances d'été au Texas, quand un de ses amis l'emmenait faire de la voile, ce qui se dit "Sailing" en anglais. Mais la chanson a pour lui une autre dimension.
"J'avais l'habitude de faire de la voile pendant mes vacances d'été. C'est un passe-temps agréable. Je suis heureux que ceux qui pratiquent la voile aient adopté ce titre comme un hymne, mais pour moi, il évoque plus une émotion artistique, la façon dont on peut être transporté par une toile rien qu'en la regardant. Là, je parle de peinture, bien sûr, pas de danse, ni de musique. C'est une expérience que l'on vit quand l'art apporte cette révélation. La chanson parle de ça : une révélation artistique. Et puis 'Sailing' est un plus joli mot que 'Bowling'. J'ai fait de la voile, mais je le répète, la chanson parle plus d'émotion artistique que de voile."
Christopher Cross entame alors sa première grande tournée. En février 81, son premier album est sélectionné pour les vingt-troisièmes Grammy Awards. 
 Il se souvient.  

"Quand les Grammies sont arrivés, tout le monde disait : 'Tu auras celui du meilleur nouveau chanteur, il n'y a personne d'autre.' J'ai commencé à croire en mes chances. Et j'ai eu ce Grammy. Les Grammies, c'est extraordinaire.
J'étais heureux et je me suis dit que j'allais profiter du reste du spectacle. Je pensais que Barbra Streisand, Sinatra ou quelqu'un d'autre allait gagner."
 

Au total, le premier album de Christopher Cross remporte cinq Grammies : meilleur nouvel artiste, album de l'année, ainsi que trois autres rien que pour "Sailing" : disque de l'année, chanson de l'année et meilleurs arrangements vocaux.   
Le succès phénoménal du premier album de Christopher Cross ne passe pas inaperçu.

En 1981, avec Burt Bacharach, Carole Bayer-Sager et Peter
Allen, il cosigne "Arthur's Theme (Best that you can do)". C'est le thème principal du film de Steve Gordon, "Arthur", où Dudley Moore joue le rôle principal. Ce titre est récompensé par un Oscar à Hollywood.

"Le film a eu de plus en plus de succès et tout le monde en parlait. Burt, Carole et moi, on était très excités d'aller aux Oscars, au milieu de toutes ces stars.
Face à nous, il y avait 'Endless love', la chanson de Lionel Richie, qu'il chante avec Diana Ross pour le film de Franco Zeffirelli « Endless Love – Un amour Infini « avec Brooke Shields. Je pensais qu'ils allaient gagner. Mais ça a marché pour nous. On a gagné, un autre moment de folie. Mais le monde du cinéma est très différent. J'ai aimé le fréquenter, mais je me sens plus à l'aise dans le monde de la musique."
 
"Au départ je devais composer la musique du film, mais le metteur en scène, Steve Gordon, pensait que je n'avais pas assez d'expérience. Je n'étais pas déçu, car je n'avais jamais écrit de musique de film. Ils ont choisi Burt Bacharach. Sa collaboratrice Carol Bayer-Sager m'a appelé et m'a dit : 'Nous savons que tu étais pressenti pour la musique, c'est Burt qui va la faire, mais on aimerait que tu collabores pour le thème principal.' C'est comme ça que j'ai travaillé avec Burt et Carol. Pour moi, c'était passionnant. Je considère Burt Bacharach comme un très grand compositeur. 
 
J'étais un peu intimidé, un peu nerveux de travailler avec lui, mais c'est quelqu'un de charmant. C'est un travailleur et ses harmonies sont géniales. Ça a été une expérience merveilleuse. On a commencé à minuit et on a fini à cinq heures du matin. 
Plus tard, j'ai écrit un autre titre avec Burt et Carol, "A chance for heaven", pour les Jeux Olympiques  1984 de Los Angeles. Nous sommes restés amis, ce sont des génies de la musique.."


Christopher Cross retourne en studio, toujours avec le producteur Michael Omartian. "ANOTHER PAGE" paraît en janvier 1983. Il se classe N°11 aux Etats-Unis et N°4 en Angleterre. 
Le single « All Right » sera un tube en Europe et notamment en France.
Le troisième single qui en est extrait, "Think of Laura", atteint la neuvième place des hit-parades américains. Son succès doit beaucoup au feuilleton télévisé "General Hospital", qui l'a inclus dans sa bande son. Mais cette chanson a une histoire, une histoire réelle et tragique que nous raconte Christopher Cross.


"Ma petite amie à l'époque s'appelait Page. Je lui avais dédié mon deuxième album : 'Another Page'. Sa meilleure amie s'appelait Laura Carter ; elles fréquentaient la même école. Laura est morte tragiquement. Elle était en voiture avec ses parents ; ils allaient dîner. Des hommes se battaient devant un café. L'un d'entre eux a sorti une arme et a tiré. Il a manqué sa cible et quand la voiture est passée, la balle a atteint Laura et l'a tuée. Ça a été un accident horrible, d'autant qu'elle était fille unique. Ça a été terrible pour Page, une grande perte. J'ai écrit cette chanson, assis sur mon lit, en trente minutes, à Los Angeles, un hommage à la vie et à la mémoire de Laura. Parce que je ne pouvais pas me libérer et que je me sentais loin de Page. J'ai demandé aux parents de Laura si je pouvais mettre la chanson sur l'album. Ils ont accepté en disant que ça pourrait apporter du réconfort à d'autres personnes qui ont perdu quelqu'un."

 
On retrouve sur "Another Page" plusieurs stars de la musique californienne : Michael McDonald, Don Henley et John-David Souther, qui avaient déjà participé au premier album, mais aussi Karla Bonoff, Art Garfunkel et Carl Wilson, l'un des Beach Boys qui est une des idoles de Christopher Cross.

"Pour moi, Carl Wilson est une légende, il m'a beaucoup influencé. C'est un vocaliste fantastique. Après le succès de mon premier album, ça a été très différent pour le deuxième. C'était plus facile d'appeler pour avoir des invités. Quand j'ai appelé Carl, j'étais tout ému qu'il accepte et ça a été le début d'une grande amitié. 
C'était un rêve qui se réalisait.
Même chose avec Art Garfunkel, la voix la plus mélodieuse au monde. C'était vraiment agréable de travailler avec lui. Karla Bonoff a eu une grande influence sur les titres où on chante en duo. Le fait que tous ces gens aient accepté de collaborer avec moi, c'était superbe. Surtout Garfunkel, car il le fait rarement. 
Il chante sur 'Talking in my sleep'. Je lui avais envoyé la chanson et il l'avait aimée. C'est un moment merveilleux dans ma carrière, surtout depuis que Carl n'est plus là."


Pour Christopher Cross, les années 80 commencent donc de la meilleure des façons. Deux albums lui ont suffi pour s'imposer et l'avenir s'annonce radieux. En novembre 1985, après avoir changé de manager, il publie "EVERY TURN OF THE WORLD". Ce troisième album révèle un côté plus tranchant, plus rude de son talent. Le public n'y retrouve pas l'image délicate que le chanteur donnait sur ses deux premiers albums et il boude le disque. Ces nouveaux choix de production ne collent pas vraiment avec l'univers de Christopher. Il préfère les climats plus feutrés, ce qu'il confirme lorsqu'on lui demande de définir son style.
"Je suis auteur compositeur interprète et j'écris dans le style de Lennon/McCartney, Brian Wilson ou Joni Mitchell. Ce sont mes idoles. J'écris dans un style très pop harmonique et mélodique qui correspond plus à ma voix que le heavy rock. Plus jeune, j'ai chanté du hard rock dans un groupe de reprises, mais ce n'était pas mon truc. J'aimais bien Led Zeppelin, mais ne n'ai jamais accroché avec AC/DC, Mötley Crüe ou Metallica. Je suis plus porté vers les ballades."

Au-delà de son talent d'auteur-compositeur, Christopher Cross s'est imposé grâce à une voix remarquable de délicatesse et de pureté. C'est un atout qu'il tient pourtant à relativiser.
"J'ai souvent discuté avec des chanteurs de rock comme Rod Stewart ou Paul Rodgers à qui je disais : 'J'aimerais bien chanter comme toi, avoir une grosse voix rock plutôt qu'une voix claire'. Pour eux, c'était le contraire, ils auraient préféré avoir une voix comme la mienne. Les chanteurs ont toujours l'impression que les autres sont meilleurs. L'exception, c'est Michael McDonald. Tout le monde voudrait avoir sa voix."

En 1985, on remarque Christopher Cross et son ami Carl Wilson* dans les chœurs de "California Girls", la reprise du classique des Beach Boys par David Lee Roth. 
Cette même année Carl Wilson enregistre un duo avec Olivia Newton-John « You were great how was I » avec Christopher Cross aux chœurs (titre disponible sur l'album d’Olivia intitulé “Soul Kiss”). En parallèle, c’est l’année du « Canoë Rose » de Viktor.

En juillet 1986, Christopher retrouve le cinéma. Il cosigne et interprète "Loving strangers", un extrait de la bande originale du film "Rien en commun", dont Tom Hanks est la vedette.
En août 1988, Christopher Cross publie son quatrième album : "BACK OF MY MIND". Avec la production de Michael Omartian, celui qui avait révélé son talent. Le chanteur garde encore aujourd'hui une certaine nostalgie de cette période, alors que sa carrière connaissait des débuts exceptionnels sous le soleil de  Californie.
"C'était très excitant. La Côte Ouest, c'est l'endroit où je voulais être. Je commençais à enregistrer mon premier album. Les musiciens avec qui je travaillais étaient des pointures de studio. J'étais chez Warner Brothers. Randy Newman et Rickie Lee Jones enregistraient dans le même studio. Je devenais un peu leur égal. Il y avait aussi Michael McDonald et les Doobie Brothers. C'était étonnant de faire partie de ce club."
"C'était une grande époque pour les auteurs compositeurs de mon genre, une grande époque pour la musique en général. On signait avec un label, on enregistrait un album, on faisait une belle pochette. Le label s'occupait de la mise en place dans les magasins, on partait en tournée de promotion. Il y avait toute une procédure pour bâtir une carrière. J'en ai parlé avec Jackson Browne. C'était une époque formidable. C'est fini. Heureusement, ma nouvelle maison de disques, Edel, travaille à l'ancienne et fait beaucoup pour la promotion de mon dernier disque. Mais c'est dur. Les téléchargements ont fait perdre beaucoup. Les maisons de disques ont du mal à gagner de l'argent."
Après une courte parenthèse plus rock, "Back of my mind" marque un retour de Christopher Cross au style de ses débuts. On remarque à ses côtés Michael McDonald, Christine McVie et Frances Ruffelle, qui avait triomphé à Broadway dans la comédie musicale "Les Misérables". C'est avec elle qu'il chante en duo "I will (take you forever)", une chanson qui est devenue un classique très prisé lors des cérémonies de mariage.

Christopher Cross aurait composé « Almost touch the stars… » fin des années 80.La chanson parait en 1990 et uniquement au Japon , on y retrouve la « west coast touch » si propre à Christopher Cross. Sur le mini CD , deux versions y sont enregistrées, la version anglaise et une autre version  sur laquelle Viktor y chante le refrain en Japonais.  Selon nos informations cette chanson a été enregistrée pour une entreprise japonaise et distribuée uniquement aux clients chanceux. Viktor y est présentée « Sweet Soft and Lazy ». A quand une parution officielle en bonus sur un prochain best of ???

 The single


 Retour sur l’histoire de Christopher Cross…


En septembre 1992, Christopher Cross propose "RENDEZ-VOUS", un album qui paraît chez Ariola. Il l'a coproduit avec un de ses plus anciens et plus fidèles collaborateurs, le pianiste Rob Meurer, qui faisait déjà partie du groupe qu'il avait monté au milieu des années 70.
Parue en 1993, la compilation
"RIDE LIKE THE WIND : THE BEST OF CHRISTOPHER CROSS" reprend douze succès de l'époque Warner.La pochette est illustrée par le flamant rose que l'on voyait déjà sur le premier album et qui est devenu une sorte d'emblème pour le chanteur.
Christopher nous explique comment cette image s'est collée sur sa musique.
"C'est Jimmy Newhouse, notre premier batteur, qui un jour avait apporté cette peinture en disant : 'Je pense que ta musique ressemble à ça'. En plus de la batterie, il faisait de la peinture. On l'a accrochée au mur et ça nous a servi de point focal, comme on dit. Un point sur lequel se concentrer pour donner naissance à notre carrière. Quand on a signé avec Warner, on leur a proposé de l'utiliser pour la pochette du premier album et ils ont accepté. Après cet énorme succès, c'est devenu un logo et un porte-bonheur et on a décidé de garder le flamant rose. Aujourd'hui, on le retrouve sur le site Web. Mais il n'a pas de signification cachée. C'est simplement une image qui me suit depuis le tout début de ma carrière."
 
"WINDOW" paraît en mars 1995. Comme le précédent, c'est un disque que Christopher Cross a réalisé avec la complicité de son pianiste Rob Meurer. En septembre 96, il collabore avec l'Alan Parsons Project. C'est lui qui chante le titre "So far away", un extrait de l'album "On Air". Moins présent dans les bacs des disquaires, Christopher continue de tourner régulièrement. Le reste du temps, il vit tout à fait normalement.
"Je mène une vie très simple. Quand je ne suis pas en tournée, je vis très simplement. Je suis plutôt casanier. J'ai trois enfants. L'aîné, Justin, a 21 ans, il vit à Atlanta et travaille dans la restauration. J'ai un fils de 19 ans, Ryan. Il joue de la guitare, mais plus comme un hobby. Il travaille dans les jeux vidéo. Et j'ai une fille, Madison, qui a 16 ans et qui voudrait être chanteuse et actrice à Broadway. Ils ont chacun leur vie. Quand je suis à la maison, j'aime bien être tranquillement avec des amis, mais je ne fréquente pas de gens célèbres. Les seuls amis proches que j'ai dans le métier sont Michael McDonald et Karla Bonoff que je vois et à qui je téléphone régulièrement. Le reste ne m'intéresse pas trop et généralement, je ne réponds pas aux sollicitations. Je préfère une vie bien tranquille. Il faut dire que je suis sur la route plus de cent jours par an et que là, ma vie est beaucoup plus agitée. Quand je suis à la maison, ce qui me plaît, c'est d'aller chercher le courrier, de ne rien faire de spécial. En Californie, le temps est superbe. J'aime bien faire du vélo sur la plage. C'est une vie agréable. Quand je suis là, je décroche complètement."
En 1998, "WALKING IN AVALON" est un double CD, mi-studio, mi-public. Ces deux CDs reparaîtront séparément en 1999 et en 2000. Le premier sera rebaptisé "RED ROOM", et le second, "GREATEST HITS LIVE".
La discographie de Christopher Cross s'augmente alors de deux compilations où l'on retrouve à peu près les mêmes titres : "THE DEFINITIVE CHRISTOPHER CROSS", en 2001, et "THE VERY BEST OF CHRISTOPHER CROSS", l'année suivante. Le chanteur fait un point sur sa carrière passée et se montre optimiste pour l'avenir.
"Après mon deuxième album, Irving Azoff, qui était mon manager, a décidé d'arrêter pour devenir producteur. C'est lui qui a fondé Giant Records. J'ai changé de manager et le nouveau a voulu que je fasse un disque de rock, parce que je jouais de la guitare dans ce style. Il voulait aussi que j'élargisse mon public au public rock.
On a fait "Every turn of the world".
Mon manager a choisi de sortir en single "Charm the snake", un titre très difficile pour moi. Warner n'a pas voulu. Ils trouvaient que c'était trop différent. Ils préféraient quelque chose de plus pop, comme le titre générique par exemple. Mais mon manager a insisté. Les radios rock n'en ont pas voulu, parce que je n'avais pas cette image. Les radios pop non plus, car elles n'aimaient pas le son. Et quand on a sorti le deuxième single, "Every turn of the world", c'était trop tard. J'ai alors enregistré mon dernier album pour Warner, "Back of my mind", qui était un retour à mon style initial. Mais là encore ça n'a rien donné et Warner n'a pas réagi. Je les ai quittés juste après. Ça, c'est une chose, ce n'était pas le bon moment peut-être, je ne sais pas. Je continue d'écrire des chansons et d'enregistrer des disques, et advienne que pourra. Je n'ai pas beaucoup de chance avec la promotion, mais ça devrait changer. En tout cas, Edel fait du bon travail pour 'Café Carlyle', pour mon disque de Noël et pour le prochain album. C'est le début d'une toute nouvelle carrière."
   
En septembre 2008, Christopher Cross propose un nouvel album,  "THE CAFÉ CARLYLE SESSIONS", où il reprend ses plus grands classiques dans des couleurs très jazzy. Il nous explique comment est né cet album.
"On m'avait demandé de jouer au célèbre Carlyle Hotel, à New York. Le club, le Café Carlyle est encore plus célèbre. Bobby Short y a chanté pendant longtemps, jusqu'à sa mort en 2004. Et le Café a décidé de faire appel à des artistes plus contemporains. J'y ai joué pendant un mois. C'est une petite salle de 80 places, très intime, et j'ai dû réduire mon groupe. Il y avait un pianiste, un saxophoniste et moi-même à la guitare acoustique. Au départ, on a eu un peu de mal avec les vieux titres, parce que j'avais l'habitude de les jouer avec un groupe complet, mais on y est arrivé et ça a beaucoup plu. Tout le monde me disait : 'On aime cette façon de présenter ta musique. Tu devrais en faire un disque.' L'idée est venue de là. On a contacté Edel et on a enregistré l'album."
"La maison de disques voulait que j'y mette tous mes succès. Alors évidemment, ça sonne
comme un 'Greatest Hits", mais j'y ai mis aussi des extraits de mon septième album. Beaucoup de gens dans le public ne connaissent que mes deux premiers albums et des titres comme 'Sailing' ou 'All right'. Ils pensent que j'ai arrêté après ça. Pas du tout. J'ai enregistré sept albums, le dernier en 98. J'ai saisi l'occasion de ce nouvel album pour réenregistrer, à côté de mes succès, plusieurs titres de ces albums méconnus. Le public aura donc la chance de pouvoir les entendre pour la première fois."
En novembre 2008, c'est-à-dire deux mois après "The Carlyle Café Sessions",  Christopher Cross publie un album de Noël. 
Il s'appelle tout simplement "A CHRISTOPHER CROSS CHRISTMAS".
   
"Mon album de Noël est dans l'esprit des 'Carlyle Sessions' : piano et guitare acoustiques, contrebasse et orchestre. Il a été enregistré de façon classique et j'espère qu'il plaira. En plus, c'est le genre d'album qu'on peut acheter chaque année à Noël, si ce n'est pas cette année, ce sera l'année prochaine. On y trouve des classiques comme 'The Christmas song' de Mel Tormé, des titres moins connus que j'aime bien et des originaux. C'est le premier album que j'ai produit moi-même et j'en suis très fier."
 
Christopher Cross ne manque pas de projets. En 2009, après avoir donné plusieurs concerts avec un orchestre symphonique, il commence à travailler sur de nouvelles chansons avec son fidèle complice Rob Meurer. 
Le résultat, c'est "DOCTOR FAITH", qui paraît en mai 2011. Il marque le grand retour de Christopher. C'est son premier album studio de matériel original depuis "Red Room", qui était sorti onze ans plus tôt !
Christopher Cross publie en 2013 "A NIGHT IN PARIS". C'est un double CD et un DVD. 
On y trouve dix-sept titres qui ont été enregistrés à Paris, au Trianon, le 2 avril 2012. Dans ce cadre idéal, le "soft-rock" de Christopher Cross prend toute sa dimension. L'osmose est parfaite entre l'atmosphère des morceaux et ce théâtre qui est une des plus anciennes salles de spectacle de Paris. C'est un moment unique dans la carrière du chanteur, un spectacle de qualité, intime et décontracté.

DISCOGRAPHIE :


"CHRISTOPHER CROSS" (album - 1979)
"ANOTHER PAGE" (album – 1983)
"EVERY TURN OF THE WORLD" (album – 1985)
"BACK OF MY MIND" (album – 1988)
"RENDEZ-VOUS" (album – 1992)
"RIDE LIKE THE WIND : THE BEST OF CHRISTOPHER CROSS" (1993)
"WINDOW" (album – 1994)
"WALKING IN AVALON" (studio + live album – 1998)
"GREATEST HITS LIVE" (live album – 1999)
"AN EVENING WITH CHRISTOPHER CROSS" (DVD – 1999)
"RED ROOM" (album – 2000)
"THE DEFINITIVE CHRISTOPHER CROSS" (compilation – 2001)
"THE VERY BEST OF CHRISTOPHER CROSS" (compilation – 2002)
"THE CAFÉ CARYLE SESSIONS" (album – 2008)
"A CHRISTOPHER CROSS CHRISTMAS" (album – 2008)
"CHRISTMAS TIME IS HERE" (album – 2010)
"DOCTOR FAITH" (album – 2011)
"CROSSWORDS : VERY BEST OF CHRISTOPHER CROSS" (2011)
"A NIGHT IN PARIS" (live album + DVD – 2013)
 

En 2015, il participe à la tournée des Zenith "autour de la guitare", évènement organisé par Jean-Félix Lalanne, aux côtés de grands noms de la guitare.

Maintenant place à la musique et aux clips de Christopher Cross: