samedi 29 novembre 2025

Le Taratata de Florent Pagny le 29 novembre

Samedi 29 novembre c'est le Taratata de  Florent Pagny de retour sur scène après son combat contre le cancer.

Et une sacrée carrière pour le rocker français qui nous a offert pour son second album; le superbe duo qui sent bon l'été....

Viktor Lazlo et Florent Pagny " Paupières mi closes ". (Titre uniquement disponible sur l'album de Florent Pagny intitulé " Réaliste").

Vous reprendrez un peu de dose de sunshine non  ?



dimanche 23 novembre 2025

L'interview d'Antilla Martinique

À l’issue de la rencontre organisée dans le cadre du Festival En Pays Rêvé,nous avons rencontré Viktor Lazlo, fondatrice de cet événement devenu une référence en Martinique. Avec une parole libre, exigeante et profondément habitée par la culture, elle revient sur la genèse du festival, les combats qu’il a fallu mener, et la vision qui la porte depuis le premier jour. 
Viktor Lazlo : Je ne suis pas la directrice du festival, je suis sa fondatrice, et c’est très important pour moi de le préciser. J’ai d’abord eu une carrière de chanteuse pendant plus de quarante ans. Depuis 2010, je publie des romans, mais j’ai toujours écrit. L’écriture est ma première passion.
Pourquoi avoir créé votre propre festival en Martinique ? Au bout de deux ans, on m’a fait comprendre que la Martinique n’intéressait pas les responsables de ce festival. On m’a dit en substance : « débrouillez-vous ». J’ai donc fondé ce festival à partir de rien.
Pourquoi était-il essentiel pour vous qu’un tel festival existe en Martinique ? Il est inimaginable qu’il n’existe pas de festival de littérature international en Martinique. Cette terre a donné au monde des poètes, des écrivains, des penseurs, des philosophes dont les mots traversent le monde depuis des générations.
Vous évoquez souvent une séparation entre l’art et l’économie.Pourquoi ? J’ai une tendance naturelle à séparer l’art de l’économie, même si l’art est, en réalité, une économie en soi. L’art a besoin d’argent, comme tout. Mais la vie a surtout besoin de l’art.
En quoi consiste le Festival En Pays rêvé et qu’est-ce qui le rend unique ? C’est un festival littéraire, mais pas uniquement. Comme je viens de la musique, je ne pouvais pas imaginer une fête du livre sans musique. Nous invitons donc des artistes martiniquais pour accompagner les rencontres. Ici, nous avons par exemple DJ Quincy.
Pouvez-vous nous parler de la rencontre « Nos guerres indicibles » ? Cette rencontre devait réunir Kamel Daoud, Dorcy Rugamba et Olivier Norek. Tous les trois ont écrit sur la guerre
Que représente pour vous la venue des étudiants canadiens ? J’en suis très fière. Une professeure m’a écrit il y a trois ans pour organiser un voyage avec une classe de lettres. Cela fait deux ans qu’ils viennent.
Quel est le combat central du festival aujourd’huiLa gratuité des événements est notre cheval de bataille. Les rencontres scolaires sont le cœur du festival. Nous essayons d’en organiser un maximum, même si certaines écoles connaissent des difficultés. Le festival se poursuit jusqu’à dimanche. Il y aura des cafés littéraires, des rencontres festives, et un brunch de clôture en musique. Pour moi, il n’y a jamais vraiment de fin à ce festival. C’est une dynamique, un souffle.
Pouvez-vous vous présenter et revenir sur votre parcours ?
La première fois que j’ai été invitée dans un festival de littérature, c’était en Guadeloupe, en 2018. J’y ai découvert un modèle de festival, beaucoup plus petit que ce que nous faisons aujourd’hui, mais qui m’a immédiatement semblé très intéressant. Pendant deux ans, j’ai organisé ce que j’appelais une « avant-première » en Martinique, limitée à trois journées.
Mais je l’ai fait avec la certitude que le public serait au rendez-vous. Et le public a été là immédiatement, avec une présence forte, fidèle, engagée. Il en a redemandé tout de suite. C’est cette réponse du public qui m’a donné la force de continuer.
La Martinique est un territoire inspirant, et elle devait avoir un festival à la hauteur de sa richesse intellectuelle et spirituelle.
On sent que le montage financier est un combat permanent. Comment vivez-vous cette réalitéC’est un combat réel, que l’on recommence chaque année. Rien n’est jamais acquis en matière de financement. La culture est toujours la première à subir les coupes budgétaires quand la situation économique devient difficile. Nous bénéficions encore d’aides publiques, malgré les restrictions. Chaque année, je pars à la recherche de financements privés. C’est compliqué, car les entreprises sont elles-mêmes touchées par la crise. Cette année, j’ai eu la chance de bénéficier de deux nouvelles fondations, notamment internationales. Les fondations ont cette noblesse d’aider la création, et certaines soutiennent spécifiquement le livre. Je suis reconnaissante lorsque des acteurs locaux rejoignent le projet, parfois après plusieurs années.  Je suis très consciente des difficultés liées à la vie chère en Martinique. Je vois au quotidien comme il devient difficile de vivre dignement. Mais je crois profondément que la culture n’est pas un luxe. Elle est une nécessité. Mais l’essentiel reste la littérature : des écrivains venus du monde entier. L’an dernier, nous avions des auteurs d’Amérique du Sud, d’Amérique du Nord, et d’ailleurs. Cette année, avec moins de moyens, nous avons quatorze écrivains venant de Tunisie, d’Algérie, du Congo, de l’Hexagone, d’Haïti, de Martinique, de Guadeloupe… Ce que je cherche, c’est un brassage réel des pensées. Les sujets fondamentaux concernent le monde entier, peu importe la géographie.  Kamel Daoud raconte la guerre fratricide des années 1990 en Algérie, une guerre dont on n’a pas voulu prononcer le nom. Olivier Norek raconte la guerre de Finlande, un conflit largement méconnu, où un petit pays a résisté à une grande puissance.Dorcy Rugamba, lui, écrit à partir du génocide rwandais, qu’il a vécu dans sa chair, en perdant toute sa famille.

Je tenais à réunir ces trois voix parce qu’il y a trop de non-dits,trop d’ignorance, pas seulement sur les tragédies, mais aussi sur les forces de résistance des peuples.Ils ne font pas la queue pour une dédicace. Ils rencontrent vraiment les écrivains.Ils découvrent la Martinique. Ici, il se passe quelque chose de particulier. Les auteurs sont plus détendus, plus réceptifs. Ils sont touchés par cette culture martiniquaise. Sortir de son cocon, penser au-delà de soi-même, ne peut que faire grandir. 
Propos recueillis par Philippe PIED

vendredi 21 novembre 2025

La nouvelle édition du Festival en Pays Rêvé

La quatrième édition du Festival a ouvert ses portes le 17 novembre

https://festivalenpaysreve.fr


Le festival mêlant littérature, rencontre et partage 17- 23 Novembre 2025 Martinique 4e Edition


Merci Viktor pour cet engagement. Musique littérature Histoire en Martinique 




mardi 18 novembre 2025

France Info : Le festival en Pays Rêvé

 

 

Au festival en Pays Rêvé, une évidence revient cette année. Il faut faire une pause. Pour le centenaire de Frantz Fanon, le festival choisit la lenteur comme acte de résistance et ce sont les écrivains qui ouvrent la marche en allant fouiller où l’histoire fait encore mal.

Des rencontres autour de la mémoire des conflits, de la question des corps, des migrations et des héritages coloniaux... Les invités abordent des thématiques fortes : du génocide rwandais à l’Algérie des années noires, en passant par la Martinique contemporaine.

Des sujets au cœur de l’actualité internationale que le festival entend rendre accessibles au grand public. Avec ces débats et ces lectures, le Festival en Pays Rêvé se présente comme un rendez-vous majeur pour comprendre notre époque à travers les œuvres littéraires.

Le festival se tient jusqu’au 23 Novembre

Ici le lien



mercredi 12 novembre 2025

 Il y a 10 ans. L'Horreur a son paroxysme. On n'oublie pas ; JAMAIS

 


 " Vous n'aurez pas ma haine, elle est aux antipodes "
- Viktor Lazlo - 

"Debout" extrait de l'album composé par Michel  Bisceglia " Woman".

 


 



lundi 3 novembre 2025

Quand notre Lady Soul rend hommage à la Disco Queen

Saga " l'album méconnu de Viktor Lazlo peut apparaitre comme un ovni dans sa riche  discographie Et c'est fort dommage car il contient des perles et des reprises magnifiques comme " Fragilidad " de Sting...et pas que ! (Cf la page discographie).





L'album " Saga "   n'a pu bénéficier de la promotion nécessaire pour se faire connaître ...due à une triste histoire de production franco italienne morte dans l'oeuf. 

Mais c'est sans compter compter sur l'appui de DJ européens qui se sont réjouis du remix de Junior Jack sur la reprise du  titre phare de la reine du disco Donna Summer  "Love to love you baby" ré-interprété par Viktor Lazlo. Les DJ ont contribué de façon conséquente à la diffusion du remix sur les pistes de danse de la fin des années 80 et sur les catwalk des défilés de mode des années 90  ! 

Très éloigné du répertoire de Viktor la chanson bénéficiera de plusieurs versions dont une édition vinyle spéciale discothèque. Une rareté donc que le blog vous propose de (re) découvrir. Et qui mieux que Viktor Lazlo pouvait se confronter à l'éverest disco de 1976, composé par le magicien Giorgio Moroder, pape de la musique électronique des années 70/80. Nous, on dit merci rallumons les boules à facettes et let's go dancing !

"LA" Version / remix de Junior Jack :