samedi 17 janvier 2015

Viktor Lazlo, l'âme et la plume



"J'écris tout le temps, je n'ai jamais arrêté d'écrire. L'écriture : ce n'est pas une envie, c'est un besoin que j'ai depuis que je sais écrire..."
A l'occasion de la sortie dans 15 jours du 3ème roman de Viktor Lazlo, 
"Les Tremblements Essentiels" (Albin Michel), retour sur le premier amour de Viktor :  l'écriture... "Je préfère me confier sur une feuille de papier, plutôt qu'aux êtres humains".
Une passion qui l'anime depuis toujours a t-elle confié lors de la sortie de l'édition de son premier roman ; "C'est un peu comme une respiration quotidienne...l'expérience créatrice de l'écrit est un passage à l'acte vraiment unique qui autorise la plus grande liberté"..."Ce qui m'intéresse, de manière récurrente, c'est la part obscure de l'être humain : ce qu'il cache, ce qu'il sait de lui et voudrait que l'on ignore, les destins un petit peu chaotiques. Les histoires de princesses ne m'intéressent pas. Ce qui m'intéresse ce sont les histoires de princesses qui se cassent la gueule !. Parce que c'est dans l'échec qu'on reconnaît la valeur de l'Homme plus que dans sa réussite.."



My Name is Billie Holiday :
« Un visage de femme photographié de trois quart, étiré vers l’avant, le menton légèrement relevé qui cherche la lumière, un beau visage brun, aux yeux indiens, une chevelure défrisée, domptée dans une queue de cheval accrochée au sommet du crane et un prénom d’homme et un nom qui promet du bon temps. Billie Holiday. »

Sarah a dix-huit ans lorsque Billie Holiday lui apparaît pour la première fois. Aussi douce et dévastatrice que l’héroïne qu’elle s’injecte dans les veines, aussi déchirante que ce timbre de voix qu’elle lui devine sans l’avoir jamais entendu. Car entre la jeune femme et la chanteuse de légende, il y a l’évidence d’un secret, le triste secret d’une enfance qui n’a pas fini de saigner.
S’inspirant librement de la vie fulgurante de Billie Holiday, la chanteuse et écrivain Viktor Lazlo tisse un roman subtil et mélancolique où se mêlent des voix et des vies de femmes, destins marqués par le désamour et la solitude.



 



La Femme qui Pleure  (2010) :  Prix Charles Brisset.
Ida Sayag attend son procès depuis sa chambre d'hôpital psychiatrique. Elle s'essaie à dénouer les fils qui l'ont menée jusqu'à l'irréparable, déliant le long ruban des hommes de sa vie depuis la Martinique de son enfance. Il y eut d'abord son père, puis Greg, Emmanuel, John, Selim et tant d'autres, il y eut son fils Alexandre qu'elle a couvé d'un amour exclusif, et surtout Adrien, l'amant terrible, celui qui l'a manipulée et brisée. Ida ausculte minutieusement le mécanisme de la dépendance amoureuse dans laquelle elle a peu à peu sombré jusqu'à perpétrer le plus abominable des actes... 


Un sujet très éloigné de la romantique Viktor Lazlo. A travers le récit de ce destin très chaotique, elle trace ainsi le portrait d'une femme usée par la vie et de nombreuses et venimeuses rencontres amoureuses. L'autodestruction est donc au cœur de la problématique de cette femme qui pleure, une certaine Ida qui n'est pas sans posséder quelques traits communs avec sa créatrice. - France Soir


Le blog revient très vite avec des interviews exclusives concernant ce troisième roman que nous avons hâte d'avoir entre les mains pour en savourer les moindres lignes...

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