... grâce à la Tv Belge qui a réalisé un superbe reportage encore disponible en replay.
Elle y parle du nouvel album "Woman"(sortie prévue le en octobre prochain) et ... d'un nouveau roman... (à suivre donc)
Retrouvez également ci-après , Michel
Bisceglia aux commandes du studio Crescendo pour la post-production supplémentaire de l'album.
Michel
travaille aussi sur Paris avec des musiciens parisiens et aussi avec Werner Lauscher et
le batteur Marc Lehan pour leur célèbre jazz trio.
Le reportage TV nous présente aussi Pino Guarraci ,Marc
Vliegen Mcfly Mastering au mixage du studio Crescendo. Une bien belle équipe !
Une tendre amitié et une complicité artistique qui les lient depuis longtemps maintenant.
LE site officiel de PROVA RECORDS (ici) où l'on peut retrouver les disques de Michel Bisceglia (dont son 20 years recordings (ici)) mais aussi Buscemi, Nicolas Kummert et d'autres artistes incontournables du jazz.
Woman , le nouvel album de Viktor Lazlo est donc attendu pour le mois d'octobre. Retrouvez ci-après quelques instants choisis de l'enregistrement de ce nouvel opus dont sont extraits les singles : "Promised Land" , "Lola & Jim" , et enfin "Breathless- feat. Marlon Moore.
Ici, a gauche dans les célèbres studio ICP.
A droite sur la photo "Shameboy"/ Luuk Cox (le célèbre compositeur, producteur multi-instrumentaliste
hollandais) qui mixe l'album.
Complicité, amitié et "work together", Viktor retrouve avec bonheur le chemin des studios et ses amis musiciens dont Werner Lauscher, Olivier Louvel, et Marc Léhan, David Linx pour n'en siter que quelques uns...
David brother" Linx , enregistrement des choeurs
Le piano de Michel Bisceglia :
Ci-dessus, Michel Bisceglia à la production
Mixage... Michel et Viktor en séance de post-production
Werner Lauscher à la contre basse bien sur !
Olivier Louvel, qui a enfin retrouvé ...sa guitare :)
Il y à trente 30 aujourd'hui s'éteignait Fred Astaire, le danseur qui a donné ses lettres de noblesse à la comédie musicale des années 40 et 50.
Pour lui rendre un hommage, le blog s'est inspiré du titre "Tell Me Pourquoi pas", que Viktor a enregistré pour son 3ème album : "Hot & Soul" (version internationale) / "Club Désert" (version française) / cf discographie ; pour un pas de danse chic et délicat.
BIOGRAPHIE FRED ASTAIRE -
Extrait de l'Atlas des Stars
d'Hollywood "Les acteurs de l'âge d'or"
De Balanchine à Barychnikov,
les plus grands danseurs du monde ont salué le génie de Fred Astaire. Grâce à
lui, la comédie musicale américaine a atteint des sommets. Avec un « simple »
numéro de claquettes, il personnifiait à l’écran une idée supérieure de
l’élégance humaine, au physique comme au moral.
Au sommet de sa gloire, Fred
Astaire recevait quelques 70 000 lettres d’admiratrices chaque mois. Lui qui a
tenu dans ses bras les plus belles femmes d’Hollywood, Ginger Rogers, Cyd
Charisse, Leslie Caron, Audrey Hepburn, Judy Garland…
Là où Gene Kelly se distingue par
sa danse athlétique, Astaire est davantage aérien, tout en décontraction.
Tellement aérien qu'on se demande si ces pieds touchent toujours le sol. Ce
style relâché et "à la cool" était le fruit d'heures d'entraînement,
car oui, Fred Astaire était un infatigable travailleur, ne disait-il pas que
"la danse est un travail de sueur". Indéniablement, il restera à
jamais le roi des claquettes et de l'American smooth. Son style inspirera
notamment Michaël Jackson (Smooth Criminal
est d'ailleurs inspiré du film Band Wagon).Lui que Gene Kelly
surnommait "le béni des Dieux" , restera donc sans égal et son style,
éternel.
"Tell me pourquoi pas" de David Linx / Nicolas Fiszman
Retour sur l'une des meilleures chansons de Viktor Lazlo dans les années 80 ; et l'objet culte et rarissime "Almost Touch the Stars" ; titre écrit et composé par Christopher Cross, le magicien-musicien west coast californien.
Commençons par la saga de Christopher Cross, guitariste et compositeur hors pair.
En 1980, Christopher Cross entamait sa carrière de la meilleure des façons :
après un premier album récompensé par 5 Grammy Awards, c'est un Oscar qu'il
décrochait à Hollywood. Personne n'a oublié la pureté de sa voix sur des succès
comme "Ride like the wind", "Sailing" ou encore "Arthur's theme" (Best That You Can Do),
extraite de la bande originale du filmArthur (composée par Burt Bacharach) de Steve Gordon avec Liza Minelli, qui est récompensée par l'Oscar de la
meilleure chanson originale.
Le vrai nom de Christopher Cross, c'est Christopher Charles Geppert. Fils d'un
médecin militaire, il est né le 3 mai 1951 à San Antonio, au Texas. Il est
encore très jeune quand il se met à la musique."J'ai commencé à jouer de la batterie à l'âge de dix ans. Au départ, j'aimais beaucoup le jazz, des
gens comme Dave Brubeck, Miles Davies, Art Tatum et Oscar Peterson. Et puis
vers quinze ans, je me suis mis à la guitare. Mes premières influences ont été
Buddy Holly, les Everly Brothers et puis bien sûr, les groupes anglais, John
Lennon et Paul McCartney. J'ai aussi été influencé par Brian Wilson pour l'écriture et par Carl Wilson pour le chant. Mais
je crois que ma plus grande influence, c'est Joni Mitchell. J'ai toujours suivi
sa carrière. J'aime aussi Randy Newman, Leonard Cohen, Bob Dylan, Tom Waits,
tous les grands auteurs compositeurs, tous ceux dont tout le monde
s'inspire." En 1971, Christopher Cross est le chanteur-guitariste du groupe Flash, qui se
fait un nom sur les scènes locales. Il reste avec eux pendant deux ans, mais
leur musique n'a rien à voir avec celle qui le rendra célèbre.
"C'était au Texas, et on avait une petite réputation. A l'époque, dans
les concerts, il y avait toujours un groupe local. Quand Led Zeppelin est venu
lors de sa première tournée, il y avait Jethro Tull en première partie, et mon
petit groupe au tout début du spectacle. On a également joué avec Steppenwolf,
Deep Purple et Jefferson Airplane. Ça a été une grande chance pour moi. A
l'époque, j'étais un fan de Frank Zappa et il m'a beaucoup influencé. Je
faisais une musique aux mélodies bizarres, une sorte de pop rock étrange.
Aucune des chansons de l'époque n'a survécu, mais partager la scène avec tous
ces artistes et pouvoir les rencontrer à ces occasions, c'était fabuleux."
En 1973, Christopher quitte Flash pour se consacrer à la composition. Il
rejoint ensuite un groupe qui se produit dans les clubs où il interprète les
succès du hit-parade. Il lui arrive même de chanter du hard-rock, un style
qu'il abandonne très vite. Il nous explique pourquoi."Je n'avais plus de cheveux. J'ai eu des cheveux très longs, mais je
les perdais. J'ai dû les couper. Plus sérieusement, c'est ma voix qui est la
cause de tout ça. Si j'avais eu une voix comme Paul Rodgers ou Robert Plant,
j'aurais pu continuer dans ce style, mais comme j'ai une voix plus claire,
j'étais plus proche de Brian Wilson et de ce genre d'harmonies. Et puis, j'ai
toujours aimé les sonorités de la Côte Ouest, plus que le blues ou la musique
traditionnelle du Texas. C'est donc ma voix et la Côte Ouest qui ont dicté tout
ça »
En 1975, Christopher Cross monte son propre groupe avec le clavier Rob
Meurer, le bassiste Andy Salmon et le batteur Tommy Taylor. Mais il veut aller
plus loin, dépasser ce stade de bon groupe local.
"Au Texas, je jouais dans les clubs avec mon groupe et j'enregistrais
des maquettes que j'envoyais aux maisons de disques, surtout à Warner Brothers.
ils m'ont répondu qu'ils aimaient bien ma voix, qu'elle était unique, parfaite
pour la radio, et qu'ils voulaient me voir à Los Angeles. Quand je les ai
rencontrés, ils m'ont dit qu'ils préféreraient que j'enregistre des chansons
d'autres compositeurs, qui mettraient bien ma voix en valeur à la radio. Quand
on a commencé à parler d'enregistrer, le producteur, Michael Omartian (qui aura
produit plusieurs albums pour Donna Summer dont le fameux « She works hard for the
Money » gros succès de 1983); leur a dit : 'Je crois que ces chansons sont
très bonnes et qu'on devrait les enregistrer.' Il s'est vraiment battu pour que
je puisse enregistrer mes propres chansons.
Dans mes
maquettes, il y avait déjà 'Sailing'. On a donc enregistré l'album et le reste
appartient à l'histoire. Mais j'ai dû envoyer quatre ou cinq séries de
maquettes à Warner. Ça a pris du temps. Les premières en 1974 et j'ai signé
seulement en 78."
Christopher Cross signe avec Warner Brothers en octobre 1978. C'est le producteur Michael Omartian
qui dirige les sessions d'enregistrement de son premier album. Autour de
Christopher et de son groupe, il a réuni la crème des musiciens californiens,
notamment Michael McDonald, John David Souther, Don Henley et Nicolette Larson.
Ce premier album paraît en janvier 1980. Ses caractéristiques sont une voix
très pure et des compositions pop rock habiles et mélodiques. Il se classe N°6
dans les hit-parades où il s'installe pour deux années.
En avril 1980, le single "Ride like
the wind" est N°2 aux Etats-Unis. Ce titre, où l'on entend Michael
McDonald dans les chœurs, est dédié à la mémoire de Lowell George. Lowell était
le leader de Little Feat ; il est mort d'une crise cardiaque quelques mois plus
tôt, en juin 1979.
"J'admirais Lowell, mais je ne le connaissais pas. Je devais le
rencontrer le jour où on a enregistré la musique de 'Ride like the wind'. J'avais prévu d'aller le voir au Roxy où il
se produisait en solo. On était donc en studio, et quelqu'un est arrivé et nous
a appris qu'il venait de mourir. On était tous très émus et on a aussitôt
décidé de lui dédier ce titre.
Le premier album de Christopher Cross est une réussite presque parfaite. Le deuxième
single qui en est extrait, "Sailing",
est N°1 aux Etats-Unis en août 1980.
Christopher y raconte des souvenirs de
vacances d'été au Texas, quand un de ses amis l'emmenait faire de la voile, ce
qui se dit "Sailing" en anglais. Mais la chanson a pour lui une autre
dimension.
"J'avais l'habitude de faire de la voile pendant mes vacances d'été.
C'est un passe-temps agréable. Je suis heureux que ceux qui pratiquent la voile
aient adopté ce titre comme un hymne, mais pour moi, il évoque plus une émotion
artistique, la façon dont on peut être transporté par une toile rien qu'en la
regardant. Là, je parle de peinture, bien sûr, pas de danse, ni de musique.
C'est une expérience que l'on vit quand l'art apporte cette révélation. La
chanson parle de ça : une révélation artistique. Et puis 'Sailing' est un plus
joli mot que 'Bowling'. J'ai fait de la voile, mais je le répète, la chanson
parle plus d'émotion artistique que de voile."
Christopher Cross entame alors sa première grande tournée. En février 81, son premier
album est sélectionné pour les vingt-troisièmes Grammy Awards.
Il se souvient.
"Quand les Grammies sont arrivés, tout le monde disait : 'Tu auras
celui du meilleur nouveau chanteur, il n'y a personne d'autre.' J'ai commencé à
croire en mes chances. Et j'ai eu ce Grammy. Les Grammies, c'est
extraordinaire.
J'étais heureux et je me suis dit que j'allais profiter du
reste du spectacle. Je pensais que Barbra Streisand, Sinatra ou quelqu'un
d'autre allait gagner."
Au total, le premier album de Christopher Cross remporte cinq Grammies :
meilleur nouvel artiste, album de l'année, ainsi que trois autres rien que pour
"Sailing" : disque de
l'année, chanson de l'année et meilleurs arrangements vocaux.
Le succès phénoménal du premier album de Christopher Cross ne passe pas
inaperçu.
En 1981,
avec Burt Bacharach, Carole Bayer-Sager et Peter
Allen, il cosigne "Arthur's Theme (Best that you can do)".
C'est le
thème principal du film de Steve Gordon, "Arthur", où Dudley Moore
joue le rôle principal. Ce titre est récompensé par un Oscar à Hollywood.
"Le
film a eu de plus en plus de succès et tout le monde en parlait. Burt, Carole
et moi, on était très excités d'aller aux Oscars, au milieu de toutes ces
stars.
Face à nous, il y avait 'Endless love', la chanson
de Lionel Richie, qu'il chante avec Diana Ross pour le film de Franco
Zeffirelli « Endless Love – Un amour Infini « avec Brooke Shields. Je
pensais qu'ils allaient gagner. Mais ça a marché pour nous. On a gagné, un
autre moment de folie. Mais le monde du cinéma est très différent. J'ai aimé le
fréquenter, mais je me sens plus à l'aise dans le monde de la musique."
"Au
départ je devais composer la musique du film, mais le metteur en scène, Steve
Gordon, pensait que je n'avais pas assez d'expérience. Je n'étais pas déçu, car
je n'avais jamais écrit de musique de film. Ils ont choisi Burt Bacharach. Sa
collaboratrice Carol Bayer-Sager m'a appelé et m'a dit : 'Nous savons que tu
étais pressenti pour la musique, c'est Burt qui va la faire, mais on aimerait
que tu collabores pour le thème principal.' C'est comme ça que j'ai travaillé
avec Burt et Carol. Pour moi, c'était passionnant. Je considère Burt Bacharach
comme un très grand compositeur.
J'étais un peu intimidé, un peu nerveux de
travailler avec lui, mais c'est quelqu'un de charmant. C'est un travailleur et
ses harmonies sont géniales. Ça a été une expérience merveilleuse. On a
commencé à minuit et on a fini à cinq heures du matin.
Plus tard, j'ai écrit un
autre titre avec Burt et Carol, "A chance for heaven", pour les Jeux
Olympiques 1984 de Los Angeles. Nous
sommes restés amis, ce sont des génies de la musique.."
Christopher Cross retourne en studio, toujours avec le producteur Michael
Omartian. "ANOTHER PAGE"
paraît en janvier 1983. Il se classe N°11 aux Etats-Unis et N°4 en Angleterre.
Le
single « All Right » sera un tube en Europe et notamment en France.
Le troisième single qui en est extrait, "Think of Laura", atteint la
neuvième place des hit-parades américains. Son succès doit beaucoup au
feuilleton télévisé "General Hospital", qui l'a inclus dans sa bande
son. Mais cette chanson a une histoire, une histoire réelle et tragique que
nous raconte Christopher Cross.
"Ma petite amie à l'époque s'appelait Page. Je lui avais dédié mon
deuxième album : 'Another Page'. Sa meilleure amie s'appelait Laura Carter ;
elles fréquentaient la même école. Laura est morte tragiquement. Elle était en
voiture avec ses parents ; ils allaient dîner. Des hommes se battaient devant
un café. L'un d'entre eux a sorti une arme et a tiré. Il a manqué sa cible et
quand la voiture est passée, la balle a atteint Laura et l'a tuée. Ça a été un
accident horrible, d'autant qu'elle était fille unique. Ça a été terrible pour Page,
une grande perte. J'ai écrit cette chanson, assis sur mon lit, en trente
minutes, à Los Angeles, un hommage à la vie et à la mémoire de Laura. Parce que
je ne pouvais pas me libérer et que je me sentais loin de Page. J'ai demandé
aux parents de Laura si je pouvais mettre la chanson sur l'album. Ils ont
accepté en disant que ça pourrait apporter du réconfort à d'autres personnes
qui ont perdu quelqu'un."
On retrouve sur "Another Page" plusieurs stars de la musique californienne
: Michael McDonald, Don Henley et John-David Souther, qui avaient déjà
participé au premier album, mais aussi Karla Bonoff, Art Garfunkel et Carl Wilson, l'un des Beach Boys qui est
une des idoles de Christopher Cross.
"Pour moi, Carl Wilson est une légende, il m'a beaucoup influencé.
C'est un vocaliste fantastique. Après le succès de mon premier album, ça a été
très différent pour le deuxième. C'était plus facile d'appeler pour avoir des
invités. Quand j'ai appelé Carl, j'étais tout ému qu'il accepte et ça a été le
début d'une grande amitié.
C'était un rêve qui se réalisait.
Même chose avec
Art Garfunkel, la voix la plus mélodieuse au monde. C'était vraiment agréable
de travailler avec lui. Karla Bonoff a eu une grande influence sur les titres
où on chante en duo. Le fait que tous ces gens aient accepté de collaborer avec
moi, c'était superbe. Surtout Garfunkel, car il le fait rarement.
Il chante sur
'Talking in my sleep'. Je lui avais envoyé la chanson et il l'avait aimée.
C'est un moment merveilleux dans ma carrière, surtout depuis que Carl n'est
plus là."
Pour Christopher Cross, les années 80 commencent donc de la meilleure des
façons. Deux albums lui ont suffi pour s'imposer et l'avenir s'annonce radieux.
En novembre 1985, après avoir changé de manager, il publie "EVERY TURN OF
THE WORLD". Ce troisième album révèle un côté plus tranchant, plus rude de
son talent. Le public n'y retrouve pas l'image délicate que le chanteur donnait
sur ses deux premiers albums et il boude le disque. Ces nouveaux choix de
production ne collent pas vraiment avec l'univers de Christopher. Il préfère
les climats plus feutrés, ce qu'il confirme lorsqu'on lui demande de définir
son style.
"Je suis auteur compositeur interprète et j'écris dans le style de
Lennon/McCartney, Brian Wilson ou Joni Mitchell. Ce sont mes idoles. J'écris
dans un style très pop harmonique et mélodique qui correspond plus à ma voix
que le heavy rock. Plus jeune, j'ai chanté du hard rock dans un groupe de
reprises, mais ce n'était pas mon truc. J'aimais bien Led Zeppelin, mais ne
n'ai jamais accroché avec AC/DC, Mötley Crüe ou Metallica. Je suis plus porté
vers les ballades."
Au-delà de son talent d'auteur-compositeur, Christopher Cross s'est imposé
grâce à une voix remarquable de délicatesse et de pureté. C'est un atout qu'il
tient pourtant à relativiser.
"J'ai souvent discuté avec des chanteurs de rock comme Rod Stewart ou
Paul Rodgers à qui je disais : 'J'aimerais bien chanter comme toi, avoir une
grosse voix rock plutôt qu'une voix claire'. Pour eux, c'était le contraire,
ils auraient préféré avoir une voix comme la mienne. Les chanteurs ont toujours
l'impression que les autres sont meilleurs. L'exception, c'est Michael
McDonald. Tout le monde voudrait avoir sa voix."
En 1985, on remarque Christopher Cross et son ami Carl Wilson* dans les chœurs
de "California Girls", la reprise du classique des Beach Boys par
David Lee Roth.
Cette même année Carl Wilson enregistre un duo avec Olivia
Newton-John « You were great how was I » avec Christopher Cross aux chœurs
(titre disponible sur l'album d’Olivia intitulé “Soul Kiss”). En parallèle, c’est l’année du« Canoë
Rose » de Viktor.
En juillet 1986, Christopher retrouve le
cinéma. Il cosigne et interprète "Loving strangers", un extrait de la
bande originale du film "Rien en commun", dont Tom Hanks est la
vedette.
En août 1988, Christopher Cross publie son quatrième album : "BACK OF MY
MIND".Avec la
production de Michael Omartian, celui qui avait révélé son talent. Le chanteur
garde encore aujourd'hui une certaine nostalgie de cette période, alors que sa
carrière connaissait des débuts exceptionnels sous le soleil de
Californie.
"C'était très excitant. La Côte Ouest, c'est l'endroit où je voulais
être. Je commençais à enregistrer mon premier album. Les musiciens avec qui je
travaillais étaient des pointures de studio. J'étais chez Warner Brothers.
Randy Newman et Rickie Lee Jones enregistraient dans le même studio. Je
devenais un peu leur égal. Il y avait aussi Michael McDonald et les Doobie
Brothers. C'était étonnant de faire partie de ce club."
"C'était une grande époque pour les auteurs compositeurs de mon genre, une
grande époque pour la musique en général. On signait avec un label, on
enregistrait un album, on faisait une belle pochette. Le label s'occupait de la
mise en place dans les magasins, on partait en tournée de promotion. Il y avait
toute une procédure pour bâtir une carrière. J'en ai parlé avec Jackson Browne.
C'était une époque formidable. C'est fini. Heureusement, ma nouvelle maison de
disques, Edel, travaille à l'ancienne et fait beaucoup pour la promotion de mon
dernier disque. Mais c'est dur. Les téléchargements ont fait perdre beaucoup.
Les maisons de disques ont du mal à gagner de l'argent."
Après une courte parenthèse plus rock, "Back of my mind" marque un
retour de Christopher Cross au style de ses débuts. On remarque à ses côtés
Michael McDonald, Christine McVie et Frances Ruffelle, qui avait triomphé à
Broadway dans la comédie musicale "Les Misérables". C'est avec elle
qu'il chante en duo "I will (take you forever)", une chanson qui est
devenue un classique très prisé lors des cérémonies de mariage.
Christopher Cross aurait composé « Almost touch the stars… » fin des
années 80.La chanson parait en 1990 et uniquement au Japon , on y
retrouve la « west coast touch » si propre à Christopher Cross. Sur
le mini CD , deux versions y sont enregistrées, la version anglaise et une autre
versionsur laquelle Viktor y chante le
refrain en Japonais. Selon nos
informations cette chanson a été enregistrée pour une entreprise japonaise et
distribuée uniquement aux clients chanceux. Viktor y est présentée « Sweet
Soft and Lazy ». A quand une parution officielle en bonus sur un prochain best
of ???
The single
Retour sur l’histoire de Christopher Cross…
En septembre 1992, Christopher Cross propose "RENDEZ-VOUS", un album qui paraît chez Ariola. Il l'a
coproduit avec un de ses plus anciens et plus fidèles collaborateurs, le
pianiste Rob Meurer, qui faisait déjà partie du groupe qu'il avait monté au
milieu des années 70.
Parue en 1993, la compilation "RIDE LIKE THE WIND : THE BEST OF
CHRISTOPHER CROSS" reprend douze succès de l'époque Warner.La
pochette est illustrée par le flamant
rose que l'on voyait déjà sur le premier album et qui est devenu une sorte
d'emblème pour le chanteur.
Christopher
nous explique comment cette image s'est collée sur sa musique.
"C'est Jimmy Newhouse, notre premier batteur, qui un jour avait apporté
cette peinture en disant : 'Je pense que ta musique ressemble à ça'. En plus de
la batterie, il faisait de la peinture. On l'a accrochée au mur et ça nous a
servi de point focal, comme on dit. Un point sur lequel se concentrer pour
donner naissance à notre carrière. Quand on a signé avec Warner, on leur a
proposé de l'utiliser pour la pochette du premier album et ils ont accepté.
Après cet énorme succès, c'est devenu un logo et un porte-bonheur et on a
décidé de garder le flamant rose. Aujourd'hui, on le retrouve sur le site Web.
Mais il n'a pas de signification cachée. C'est simplement une image qui me suit
depuis le tout début de ma carrière."
"WINDOW" paraît en mars 1995. Comme le précédent, c'est un disque que
Christopher Cross a réalisé avec la complicité de son pianiste Rob Meurer. En
septembre 96, il collabore avec l'Alan Parsons Project. C'est lui qui chante le
titre "So far away", un extrait de l'album "On Air". Moins
présent dans les bacs des disquaires, Christopher continue de tourner
régulièrement. Le reste du temps, il vit tout à fait normalement.
"Je mène une vie très simple. Quand je ne suis pas en tournée, je vis
très simplement. Je suis plutôt casanier. J'ai trois enfants. L'aîné, Justin, a
21 ans, il vit à Atlanta et travaille dans la restauration. J'ai un fils de 19
ans, Ryan. Il joue de la guitare, mais plus comme un hobby. Il travaille dans
les jeux vidéo. Et j'ai une fille, Madison, qui a 16 ans et qui voudrait être
chanteuse et actrice à Broadway. Ils ont chacun leur vie. Quand je suis à la
maison, j'aime bien être tranquillement avec des amis, mais je ne fréquente pas
de gens célèbres. Les seuls amis proches que j'ai dans le métier sont Michael
McDonald et Karla Bonoff que je vois et à qui je téléphone régulièrement. Le
reste ne m'intéresse pas trop et généralement, je ne réponds pas aux
sollicitations. Je préfère une vie bien tranquille. Il faut dire que je suis
sur la route plus de cent jours par an et que là, ma vie est beaucoup plus
agitée. Quand je suis à la maison, ce qui me plaît, c'est d'aller chercher le
courrier, de ne rien faire de spécial. En Californie, le temps est superbe.
J'aime bien faire du vélo sur la plage. C'est une vie agréable. Quand je suis
là, je décroche complètement."
En 1998, "WALKING IN AVALON" est un double CD, mi-studio, mi-public.
Ces deux CDs reparaîtront séparément en 1999 et en 2000. Le premier sera
rebaptisé "RED ROOM", et le second, "GREATEST HITS LIVE".
La discographie de Christopher Cross s'augmente alors de deux compilations où
l'on retrouve à peu près les mêmes titres : "THE DEFINITIVE CHRISTOPHER
CROSS", en 2001, et "THE VERY BEST OF CHRISTOPHER CROSS",
l'année suivante. Le chanteur fait un point sur sa carrière passée et se montre
optimiste pour l'avenir.
"Après mon deuxième album, Irving Azoff, qui était mon manager, a
décidé d'arrêter pour devenir producteur. C'est lui qui a fondé Giant Records.
J'ai changé de manager et le nouveau a voulu que je fasse un disque de rock,
parce que je jouais de la guitare dans ce style. Il voulait aussi que
j'élargisse mon public au public rock.
On a fait "Every turn of the
world".
Mon manager
a choisi de sortir en single "Charm
the snake", un titre très difficile pour moi. Warner n'a pas voulu.
Ils trouvaient que c'était trop différent. Ils préféraient quelque chose de
plus pop, comme le titre générique par exemple. Mais mon manager a insisté. Les
radios rock n'en ont pas voulu, parce que je n'avais pas cette image. Les
radios pop non plus, car elles n'aimaient pas le son. Et quand on a sorti le
deuxième single, "Every turn of the
world", c'était trop tard. J'ai alors enregistré mon dernier album
pour Warner, "Back of my mind",
qui était un retour à mon style initial. Mais là encore ça n'a rien donné et
Warner n'a pas réagi. Je les ai quittés juste après. Ça, c'est une chose, ce
n'était pas le bon moment peut-être, je ne sais pas. Je continue d'écrire des
chansons et d'enregistrer des disques, et advienne que pourra. Je n'ai pas
beaucoup de chance avec la promotion, mais ça devrait changer. En tout cas,
Edel fait du bon travail pour 'Café Carlyle', pour mon disque de Noël et pour
le prochain album. C'est le début d'une toute nouvelle carrière."
En septembre 2008, Christopher Cross propose un nouvel album, "THE
CAFÉ CARLYLE SESSIONS", où il reprend ses plus grands classiques dans des
couleurs très jazzy. Il nous explique comment est né cet album.
"On m'avait demandé de jouer au célèbre Carlyle Hotel, à New York. Le
club, le Café Carlyle est encore plus célèbre. Bobby Short y a chanté pendant longtemps,
jusqu'à sa mort en 2004. Et le Café a décidé de faire appel à des artistes plus
contemporains. J'y ai joué pendant un mois. C'est une petite salle de 80
places, très intime, et j'ai dû réduire mon groupe. Il y avait un pianiste, un
saxophoniste et moi-même à la guitare acoustique. Au départ, on a eu un peu de
mal avec les vieux titres, parce que j'avais l'habitude de les jouer avec un
groupe complet, mais on y est arrivé et ça a beaucoup plu. Tout le monde me
disait : 'On aime cette façon de présenter ta musique. Tu devrais en faire un
disque.' L'idée est venue de là. On a contacté Edel et on a enregistré
l'album."
"La maison de disques voulait que j'y mette tous mes succès. Alors
évidemment, ça sonne
comme un 'Greatest Hits", mais j'y ai mis aussi des
extraits de mon septième album. Beaucoup de gens dans le public ne connaissent
que mes deux premiers albums et des titres comme 'Sailing' ou 'All right'. Ils
pensent que j'ai arrêté après ça. Pas du tout. J'ai enregistré sept albums, le
dernier en 98. J'ai saisi l'occasion de ce nouvel album pour réenregistrer, à
côté de mes succès, plusieurs titres de ces albums méconnus. Le public aura
donc la chance de pouvoir les entendre pour la première fois." En novembre 2008, c'est-à-dire deux mois après "The Carlyle Café
Sessions", Christopher Cross publie un album de Noël. Il s'appelle
tout simplement "A CHRISTOPHER CROSS CHRISTMAS".
"Mon album de Noël est dans l'esprit des 'Carlyle Sessions' : piano et
guitare acoustiques, contrebasse et orchestre. Il a été enregistré de façon
classique et j'espère qu'il plaira. En plus, c'est le genre d'album qu'on peut
acheter chaque année à Noël, si ce n'est pas cette année, ce sera l'année
prochaine. On y trouve des classiques comme 'The Christmas song' de Mel Tormé,
des titres moins connus que j'aime bien et des originaux. C'est le premier
album que j'ai produit moi-même et j'en suis très fier."
Christopher Cross ne manque pas de projets.
En 2009, après avoir donné plusieurs concerts avec un orchestre symphonique, il
commence à travailler sur de nouvelles chansons avec son fidèle complice Rob
Meurer.
Le résultat, c'est "DOCTOR FAITH", qui paraît en mai 2011. Il
marque le grand retour de Christopher. C'est son premier album studio de
matériel original depuis "Red Room", qui était sorti onze ans plus
tôt ! Christopher Cross publie en 2013 "A NIGHT IN PARIS". C'est un double CD et un DVD. On y
trouve dix-sept titres qui ont été enregistrés à Paris, au Trianon, le 2 avril
2012. Dans ce cadre idéal, le "soft-rock" de Christopher Cross prend
toute sa dimension. L'osmose est parfaite entre l'atmosphère des morceaux et ce
théâtre qui est une des plus anciennes salles de spectacle de Paris. C'est un
moment unique dans la carrière du chanteur, un spectacle de qualité, intime et
décontracté. DISCOGRAPHIE :
"CHRISTOPHER
CROSS" (album - 1979)
"ANOTHER PAGE" (album – 1983) "EVERY
TURN OF THE WORLD" (album – 1985)
"BACK OF MY MIND" (album – 1988)
"RENDEZ-VOUS" (album – 1992)
"RIDE LIKE THE WIND : THE BEST OF CHRISTOPHER CROSS" (1993)
"WINDOW" (album – 1994)
"WALKING IN AVALON" (studio + live album – 1998)
"GREATEST HITS LIVE" (live album – 1999)
"AN EVENING WITH CHRISTOPHER CROSS" (DVD – 1999)
"RED ROOM" (album – 2000)
"THE DEFINITIVE CHRISTOPHER CROSS" (compilation – 2001)
"THE VERY BEST OF CHRISTOPHER CROSS" (compilation – 2002)
"THE CAFÉ CARYLE SESSIONS" (album – 2008)
"A CHRISTOPHER CROSS CHRISTMAS" (album – 2008)
"CHRISTMAS TIME IS HERE" (album – 2010)
"DOCTOR FAITH" (album – 2011)
"CROSSWORDS : VERY BEST OF CHRISTOPHER CROSS" (2011)
"A NIGHT IN PARIS" (live album + DVD – 2013)
En 2015, il participe à la
tournée des Zenith "autour de la guitare", évènement organisé par
Jean-Félix Lalanne, aux côtés de grands noms de la guitare.
Maintenant place à la musique et aux clips de Christopher Cross: