La première de "Misery" a eu lieu le 19 septembre et sera jouée sur la scène du Théâtre Hébertot jusqu'en octobre. (ICI).
Saluée par la critique et par le public, il s'agit de la première adaptation de Viktor Lazlo pour le théâtre. Myriam Boyer et Francis Lombreil ont captivé l'attention du public et l'on ressort tout juste "indemnes" de leur interprétation pour ce huis clos diabolique.
Saluée par la critique et par le public, il s'agit de la première adaptation de Viktor Lazlo pour le théâtre. Myriam Boyer et Francis Lombreil ont captivé l'attention du public et l'on ressort tout juste "indemnes" de leur interprétation pour ce huis clos diabolique.
Une pièce de William Goldman d’après le roman de Stephen King
Adaptation française Viktor Lazlo
Mise en scène Daniel Benoin
Assistante à la mise en scène Alice-Anne Filippi Monroché
Avec Myriam Boyer et Francis Lombrail
Adaptation française Viktor Lazlo
Mise en scène Daniel Benoin
Assistante à la mise en scène Alice-Anne Filippi Monroché
Avec Myriam Boyer et Francis Lombrail
Scénographie Jean-Pierre Laporte
Costumes Nathalie Bérard-Benoin
Lumières Daniel Benoin
Vidéo Paolo Correia
Costumes Nathalie Bérard-Benoin
Lumières Daniel Benoin
Vidéo Paolo Correia
Le personnage de Paul, tel un double de Stephen King, est un écrivain à
gros tirage. Il est à un tournant de sa vie, souhaitant changer de
registre, de style, de propos et mettre un terme à l’interminable saga à
laquelle il doit son succès. Pour cela il vient de terminer un roman où
il fait mourir son héroïne : Misery. Mais un accident de voiture le met
à la merci d’Annie, une lectrice psychopathe qui l’admire plus que
tout. Elle commence par le sauver, le recueillir, le soigner mais
bientôt elle le séquestre avec une rare cruauté et l’oblige à réécrire
son roman comme elle l’entend.
Dépendants l'un de l'un l'autre, ils vont devoir, l'un et l'autre, apprendre à survivre....
« Misery » : l’histoire d’un transfert diabolique au Théâtre Hébertot
« Misery » est l’un des plus grands succès de Stephen King. Adapté au cinéma en 1990 (oscar de la meilleure actrice pour Kathy Bates) avec un scénario de William Goldman (oscarisé pour Butch Cassidy et le Kid et les Hommes du président), et plusieurs fois à Broadway, l’œuvre du maître du suspense américain n’avait jamais été jouée en France. Un huis-clos intense qui est pourtant taillé sur mesure pour la scène.
Les deux acteurs, Myriam Boyer et Francis Lombrail, étaient les invités de Vivement Dimanche pour évoquer une pièce, qualifiée par Michel Drucker « d’événement théâtral de la rentrée ». L’histoire. Un auteur à succès, Paul (Francis Lombrail), perd connaissance à la suite d’un accident. A son réveil, il se retrouve alité dans une petite maison isolée du Colorado. Secouru par une femme aux faux-airs de bonne samaritaine, Annie (Myriam Boyer).
Annie n’est pas entrée dans la vie de Paul par hasard. Fan inconditionnelle de ses romans d’amour, centrés autour de l’héroïne Misery, elle veut prendre le contrôle de l’œuvre alors que Paul souhaite au contraire faire mourir son personnage. « C’est une vraie fan. Dans le sens de fanatique. Elle est épouvantable, c’est un monstre », a expliqué Myriam Boyer à Michel Drucker.
« C’est grâce à Misery que je ne suis pas seule au monde », se lamente Annie en découvrant que son créateur compte la faire mourir. Une issue inacceptable pour ce personnage « complètement psychotique et renforcé dans une paranoïa croissante », selon Francis Lombrail.
La fan tient l’écrivain sous sa main. Elle le force à réécrire l’histoire, se fait menaçante. Paul comprend que sa vie ne tient qu’à sa machine à écrire. Il entre à son tour dans ce jeu de manipulation.
« Un peu comme Shéhérazade, qui raconte des histoires jusqu’à trouver la solution, il va essayer de sortir de ce mauvais pas qui peut lui coûter la vie », a précisé Francis Lombrail.
Un thriller psychologique haletant comme seul Stephen King sait en écrire.
Il a fallu des mois de négociations et des trésors de persuasion pour obtenir les droits.
L’adaptation de Viktor Lazlo, toute en sobriété, rend justice aux atmosphères si particulières du maître du thriller américain.
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