La chanteuse Viktor Lazlo, désormais reconvertie en
auteur à succès, rentre de tournée et prépare son 5e roman. On parle beauté
avec elle. Une chose est sûre : elle n’a pas peur de vieillir. Normal, à
58 ans, elle est toujours canon !
C’est à Anvers que nous rencontrons Viktor Lazlo. Elle est invitée par
la marque de soins Nivea qui lance une nouvelle gamme, Hyaluron Cellular
Filler, destinée aux femmes de plus de 50 ans. Si elle n’est pas officiellement
l’égérie de Nivea (c’est Monica Bellucci), elle était là pour parler beauté
mais aussi de son âge qui ne semble nullement être un handicap.
Beaucoup de gens pensent que vous êtes belge, c’est
le cas ?
Non, j’ai vécu très longtemps en Belgique mais ma mère est Anglaise et
mon père Français. Je vis à Paris depuis 30 ans.
Que faites-vous maintenant ?
Je viens de terminer une tournée et j’écris mon cinquième roman. Le
quatrième, « Les passagers du siècle », chez Grasset, est sorti il y a un an.
L’écriture, ce sont mes premières amours. Depuis toute jeune, ça faisait partie
des choses que j’avais envie de faire. Du coup, le jour où on me l’a proposé,
j’étais très heureuse. D’ailleurs, le premier éditeur que j’ai eu ne savait pas
qui j’étais quand il a reçu le manuscrit mais il m’a fallu 4 romans pour être
prise au sérieux.
Revenons à l’âge. Vous avez 58 ans. Quand vous
regardez en arrière, vous n’êtes pas nostalgique ?
Je n’ai pas de regret. J’ai fait tellement de bêtises. Je suis heureuse
depuis que j’ai 46 ans, c’est-à-dire depuis que j’ai rencontré l’homme de ma
vie. Vieillir ne me fait pas peur. Je ne dis pas que je ne suis pas angoissée
par la mort mais, en tout cas, je ne suis pas angoissée par le vieillissement
corporel. Ma mère, une femme très belle, disait « You have to age gracefully »
(NdlR : « Tu dois vieillir gracieusement »). On doit accepter ce qu’on a acquis
et ce qu’on doit quitter. 50 ans, c’est l’abandon de quelque chose mais c’est
aussi une sacrée richesse qui arrive. Dernièrement, j’ai fait le « 25 ans
challenge » sur les réseaux sociaux (NdlR : un challenge qui consiste à mettre
une photo de soi maintenant à côté d’une photo d’il y a 25 ans). Quand je
regarde la photo d’aujourd’hui, je me dis que j’ai l’air plus habitée. Ce ne
sont pas les rides qui font ça. J’ai l’impression d’être plus ancrée, plus
vraie, moins éthérée. J’ai les deux pieds sur terre mais la tête dans les
nuages.
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