samedi 27 janvier 2024

Retour sur 30 ans d'amour

Une interview complète avec quelques anecdotes et photos rares ; " On ne présente plus Viktor Lazlo. Martiniquaise par son père, Grenadienne, par sa mère, elle incarne l'excellence de la Caraïbe.

 


 

dimanche 21 janvier 2024

Un nouveau roman ...une nouvelle histoire...un message de liberté

Ce qui est pour toi, la rivière ne l'emporte pas

 Editions Robert Laffont

 



" Elle s'appelle Olvidia. Elle porte un nom où l'on entend l'oubli. L'oubli de l'humain à travers des siècles d'esclavage. "
Martinique, vers 1752, domaine des Bois-Tranchés. Une fillette à la peau trop claire attire déjà les regards. Enfant d'esclave, elle n'a que sept ans lorsqu'elle est arrachée à sa mère pour se retrouver au service de Madame de Lalung. On la surnomme alors " Olvidia ".
Si travailler dans la grande maison lui permet d'échapper à la corvée des champs, il lui faut néanmoins se plier aux exigences de sa maîtresse, qui cultive la douceur autant que la cruauté, et aux sollicitations répétées de son maître pervers. Jusqu'à ce que, à nouveau, le destin s'en mêle. Bientôt, Olvidia devra quitter sa terre natale et découvrir une Europe au bord de la Révolution....

samedi 20 janvier 2024

Le temps des Feminismes Strasbourg le 27 janvier : rencontre avec l'auteure

Conférence : rencontre avec Viktor Lazlo, Julia Malye & Alexandre Civico

Avec Julia Malye (« La Louisiane » aux éditions Stock), Viktor Lazlo Ce qui est pour toi, la rivière ne l’emporte pas » aux éditions Robert Laffont), Alexandre Civico (« Dolorès ou le ventre des chiens » aux éditions Actes Sud). Dans le cadre des Bibliothèques Idéales, Le Temps des Féminismes 2.
Debout les Damnées de la terre ! À partir de faits historiques méconnus, Julia Malye dessine la trajectoire de femmes qui, au début du XVIIIe siècle, ont traversé l’Atlantique pour peupler les colonies du Nouveau Monde. Chanteuse et comédienne, Viktor Lazlo fait s'entremêler l'histoire (avec le récit d'une vie d'esclave) a` l'Histoire – de l'esclavage et de la Révolution –, et invite au voyage, de la Martinique a` Paris, en passant par l'Autriche. Alexandre Civico est membre du collectif Inculte et s’intéresse à travers une héroïne tueuse à la vague de fureur chez les femmes, victimes du capitalisme et de son patriarcat. 

 27/01/2024 à 16h00 Librairie Kléber,1 rue des Francs-Bourgeois Strasbourg

 

mercredi 17 janvier 2024

Retrouvailles... Philippe Lavil et Viktor Lazlo pour un duo aux couleurs caribéennes !

 On aurait aimé un clip...pour ce duo qui nous promet un soleil tant attendu


et quand nos artistes ne chantent pas ... ils s'amusent pour notre grand plaisir 

:)                en 2003




dimanche 7 janvier 2024

Retour sur l'interview donnée par le POINT


" J'ai passé ma vie sans abri, mais avec la sécurité de la création.
 » Viktor Lazlo a fait le choix de l'aventure. 

D'abord la chanson, la comédie, puis l'écriture. 

Son premier roman est publié en 2010, La femme qui pleure (éd. Albin Michel, prix Charles Brisset). 

Le nouveau roman, Ce qui est pour toi, la rivière ne l'emporte pas, est paru le 25 janvier aux éditions Robert Laffont.

Entre-temps, Viktor Lazlo – patronyme emprunté à un personnage du film Casablanca – a chanté, et joué dans la série Brigade Navarro


Si vous n'êtes pas né d'hier, Viktor Lazlo, c'est aussi et surtout « Canoë rose », chanson douce-amère, immense succès de 1985, dont le refrain « Fermer les volets et ne plus changer l'eau des fleurs… » est de ces airs que vous ne cessez plus de fredonner sans même vous en rendre compte. L'histoire de sa genèse dit beaucoup de son autrice : elle confie les paroles qu'elle avait écrites en anglais à Boris Bergman, parolier de génie, qui s'en empare et les adapte en français. Les paroles seront signées… Boris Bergman.

 

La chanson, début de la liberté

À plus de 60 ans aujourd'hui, Viktor Lazlo s'en amuse. Le début de la colère ? Sûrement pas. « Déjà toute petite, je regardais le monde sans en comprendre les assignations et les enfermements, dont j'ai toujours voulu sortir. » 

De ces frustrations d'enfance est née l'envie d'écrire. D'échapper à son destin. Cela commencera par la chanson donc, malgré le trac, maladif. « Interpréter des mots, ce n'est pas forcément être à l'aise. J'ai dû apprendre à calmer mes peurs. » 


 La chanson, c'est tout de même le début de la liberté. Mais à 50 ans, le vrai refuge se concrétise après le deuil d'un compagnon : la publication d'un premier roman, La femme qui pleure.

 

« J'ai toujours eu le sentiment de l'injustice », insiste-t-elle. De fait, son roman Ce qui est pour toi, la rivière ne l'emporte paest l'histoire d'une femme à la peau trop claire, enfant d'esclave arrachée à sa mère à l'âge de 7 ans, par un maître qui la violera à 13 ans. 

Du fait des hasards du destin, son héroïne, prénommée Olividia, assistera, à Paris, à la première abolition de l'esclavage, le 4 février 1794. « La fatalité du viol est constitutive de la période de l'esclavage, puis de la colonisation. Je suis moi-même issue d'une lignée de femmes abusées », affirme-t-elle avec un emportement qui résonne dans son roman. 


En préface de l'ouvrage, elle cite James Baldwin : « Toute notre culture est imprégnée d'imitations de la démarche, de la posture, de la tenue du corps noir en une cooptation vampirique de la vie des Noirs qui en absorbe tout sauf le fardeau. »

« Plus j'écris, plus je m'éloigne de mes personnages », confie l'autrice. Pourtant, c'est bien en Martinique, l'île de naissance de son héroïne Olividia dans Ce qui est pour toi, la rivière ne l'emporte pas, que Viktor Lazlo se voit vieillir. 

« Je m'y suis toujours sentie chez moi », dit-elle simplement. Elle y décrit néanmoins les difficultés de cohabitation de deux populations. Descendants d'esclaves et de colons, aux histoires antagonistes, vivent côte à côte dans ce territoire français, « où personne n'arrive à transcender l'histoire ». 

 


C'est là que, en 2019, elle a créé un festival littéraire, Festival en pays rêvé. Et c'est là qu'elle voudrait se réfugier « pour ne plus avoir froid ».