dimanche 23 février 2020

De Martinique ... Le Festival Ecritures des Amériques

Avant de rentrer en France pour préparer la sortie de son dernier roman qui est paru chez Grasset "Trafiquants de Colères" fin janvier Viktor était donc aux Antilles pour le Festival des Ecritures des Amériques.



 
Pour la première édition du "Festival Ecritures des Amériques" en Martinique, l'artiste Viktor Lazlo, , chanteuse et écrivaine, d'origine martiniquaise, et présidente du Festival, à contacté Michel Fayad, responsable du Musée du rhum, pour installer cette nouvelle manifestation culturelle à la maison de la distillation. Originaire de Sainte-Marie, Viktor Lazlo, a voulu que cette première édition se passe sur un lieu mémoriel aussi symbolique que cette ancienne distillerie en activité.

LE FESTIVAL ÉCRITURES DES AMÉRIQUES OU LA CONSTANCE D'UN PROJET D'OUVERTURE À L'IMAGINAIRE 
 

Depuis bientôt 20 ans, au fil de ses nombreuses évolutions, la manifestation littéraire créée en 2000 par l’écrivain Maryse Condé et l’industriel Amédée Huyghues Despointes. Les horizons géographiques, les univers imaginaires de plus d’une cinquantaine d’écrivains venus depuis lors dialoguer avec le public, témoignent de la fidélité à cette philosophie. Le Festival toutefois rayonne en archipel autour d'un point fixe, et, depuis un port d'attache, la Guadeloupe avec, pour cette nouvelle édition 2019, une escale à la Martinique, du fait de la volonté de l'artiste et écrivaine Viktor Lazlo. 

Ce vendredi 15 Novembre 2019, au musée du rhum deux écrivains présenteront leurs derniers romans : "Des hommes en noir" du romancier Santiago Gamboa. "Personne n'a peur des gens qui sourient" de la romancière Véronique Ovaldé. 

SANTIAGO GAMBOA est une des voix les plus puissantes et originales de la littérature colombienne. Né en 1965, il étudie la littérature à l’université de Bogotá, la philologie hispanique à Madrid, et la littérature cubaine à La Sorbonne. Journaliste au service de langue espagnole de RFI, correspondant à Paris du quotidien colombien El Tiempo, il fait aussi de nombreux reportages à travers le monde pour des grands journaux latino-américains. Sur les conseils de García Márquez qui l’incite à écrire davantage, il devient diplomate au sein de la délégation colombienne à l’unesco, puis consul à New Delhi. Il vit ensuite un temps à Rome. Après presque trente ans d’exil, en 2014, il revient en Colombie, à Cali, prend part au processus de paix entre les FARC et le gouvernement, et devient un redoutable chroniqueur pour El Espectador. Sa carrière internationale commence avec un polar implacable, Perdre est une question de méthode (1997), traduit dans de nombreux pays, mais sa vraie patrie reste le roman (Esteban le héros, Les Captifs du Lys blanc). Le Syndrome d’Ulysse (2007), Nécropolis 1209 (2010), Décaméron des temps modernes, violent, fiévreux, qui remporte le prix La Otra Orilla; 

VERONIQUE OVALDE, née le 12 avril 1972 au Perreux-sur-Marne, est une écrivaine française. Ses ouvrages connaissent un succès grandissant et depuis le début de sa carrière littéraire, elle bénéficie d’une reconnaissance de la librairie et de la critique. En 2008, son cinquième roman Et mon cœur transparent est récompensé par le Prix France Culture-Télérama. En 2009, son sixième roman Ce que je sais de Vera Candida, reçoit le 18e prix Renaudot des lycéens, le Prix Roman France Télévisions 2009 et le grand prix des lectrices de Elle en 2010. Ses romans sont traduits dans de nombreuses langues (italien, espagnol, allemand, roumain, portugais, anglais, coréen, chinois, finnois, etc.). 
 Véronique Ovaldé est également éditrice chez Points, responsable du roman noir, de la poésie et de la collection Signatures (groupe La Martinière). Elle est connue comme « la reine du mot juste », dans des vies d'oiseaux, publié en 2011. Une soirée littéraire qui sera conduit par la journaliste Alexandra Schwartzbrod. 

 
ALEXANDRA SCHWARTZBROD : En 1982, diplômée de l'École supérieure d'interprètes et de traducteurs (ESIT), elle s'oriente vers le journalisme. Elle est notamment journaliste aux Échos de 1989 à 1994 avant de rejoindre le journal Libération en 1994, Parallèlement à ses activités journalistiques, elle écrit des essais et des romans dont deux ont été primés : Balagan, qui a reçu le Prix SNCF du polar en 2003, et Adieu Jérusalem, Grand prix de littérature policière en 2010. 


 


Michel Fayad, habitué à ce type de manifestation avait déjà par le passé, initié, et organisé aussi quelques belles rencontres littéraires au musée du rhum, avec notamment Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau, lors de la remise du Prix Carbet en 2007, au jeune écrivain samaritain Miguel Duplan, pour son ouvrage "L' ACIER" qui parle justement de l'histoire de son grand père, major de quartier et conducteur téméraire de cette même locomotive que l'association "les rails de la canne à sucre "a restauré en 2002



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